OCTA

Overseas Countries
and Territories Association

Coeur de Voh-© Piergiorgio Pirrone NCTPS source middle
Ile des Pins-© S. Robert NCTPS source middle
Reserve_Traditionelle_Lekiny-Fayava

Nouvelle-Calédonie

 

Nouvelle-Calédonie

A propos de la Nouvelle-Calédonie

New Caledonia-01

La Nouvelle-Calédonie est située dans le Pacifique Sud, au nord du tropique du Capricorne, à 1 500 km à l’est de l’Australie et à 1 800 km au nord de la Nouvelle-Zélande. Sa superficie est de 18 576 km2 et sa population de 271 407 habitants (2019).

La langue officielle est le français.

Nouvelle-Calédonie
en quelques chiffres

33
Projets Erasmus
5
Projets Horizon2020

Contact

Glenn WADRA
Chargé de mission Affaires européennes

Nouvelle-Calédonie
Environnement

Cagou – Martial Dosdane, Nouvelle Calédonie

L’archipel de la Nouvelle-Calédonie se compose principalement de la Grande-Terre (16 374 km²) orientée selon un axe nord-ouest/sud-est ; l’île des pins (150 km²) au Sud ; l’archipel des Belep (70 km²) au Nord-Ouest et les îles Loyauté (Lifou, Maré, Ouvéa et Tiga) couvrant 1981 km à l’est. La Grande-Terre est caractérisée par une chaine centrale qui culmine à 1629 mètres d’altitude avec des sommets arrondis aux versants abrupts, qui sépare deux côtes asymétriques, le versant Est étant plus abrupt. Les îles Loyauté, au relief bas et plat, sont d’anciens atolls coralliens inégalement soulevés.

Le climat est tropical avec une période chaude et humide (de novembre à mars) et une période fraîche (de juin à août). Le climat est modéré par un flux d’alizé. Les températures annuelles varient en moyenne de 22 à 25°C. L’humidité est comprise entre 73% et 81%.
Sa flore est riche, le taux d’endémisme de ses plantes étant estimé à 76%. Le cagou est l’oiseau emblématique de la Nouvelle-Calédonie.

Statut politique et administratif

La Nouvelle-Calédonie bénéficie d’un statut particulier “sui generis” défini par le Titre XIII de la Constitution française qui la dote d’une organisation adaptée à son identité propre constituant un modèle original, inventé pour définir un partage de souveraineté avec la France. L’organisation de la Nouvelle-Calédonie découle de la Loi organique n°99-209 du 19 mars 1999, qui résulte de l’Accord de Nouméa. Ses ressortissants sont citoyens français.

Les institutions de la Nouvelle-Calédonie sont: le Congrès, le Gouvernement, le Sénat coutumier, le Conseil économique, social et environnemental et les Conseils coutumiers. La France est représentée par le Haut-commissaire de la République.

La Nouvelle-Calédonie est en outre divisée en trois provinces:

  • la province Nord;
  • la province des îles Loyauté;
  • la province Sud.

En Nouvelle-Calédonie, l’État est compétent dans les matières énumérées limitativement par l’article 21 de la loi organique, et notamment le contrôle de l’immigration et des étrangers, la monnaie, le Trésor, les changes, la défense nationale, la justice, la fonction publique de l’État, le maintien de l’ordre et l’enseignement supérieur et la recherche.

Le haut-commissaire de la République est dépositaire des pouvoirs de la République et représente le Gouvernement. La Nouvelle-Calédonie est représentée au Parlement et au Conseil économique et social de la République dans les conditions fixées par les lois organiques.

Le Congrès de la Nouvelle-Calédonie est formé par la réunion d’une partie des membres des 3 assemblées de provinces (respectivement 32 membres, 15 membres et 7 membres), soit 54 membres. Le Congrès est l’assemblée délibérante de la Nouvelle-Calédonie qui détient le pouvoir législatif.

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie est élu par le Congrès pour une durée de 5 ans, c’est l’exécutif de la Nouvelle-Calédonie.

Le Sénat coutumier, les conseils coutumiers et le Conseil économique, social et environnemental (CESE) constituent les autres institutions de la Nouvelle-Calédonie. Les deux premières sont consultées sur les textes relatifs à l’identité kanak, et le CESE sur les sujets économiques, sociaux et culturels.

Les trois provinces Sud, Nord et îles Loyauté sont constituées en assemblées de provinces (respectivement 40 membres, 22 membres et 14 membres) et sont élues au suffrage universel pour une durée de cinq ans et disposent d’une compétence dans tous les secteurs qui ne sont pas attribués par la loi à l’État, la Nouvelle-Calédonie et les communes.

Les provinces et les communes de la Nouvelle-Calédonie sont des collectivités territoriales de la République. Elles s’administrent librement par des assemblées élues au suffrage universel direct.

Informations économiques

Les activités économiques principales sont l’activité minière et métallurgique de nickel, les services, le tourisme, la pêche et l’aquaculture de crevettes et également une industrie locale notamment agro-alimentaire.

Terre de contraste, la Nouvelle-Calédonie cherche à concilier l’exploitation de ses ressources minières et la protection de sa biodiversité exceptionnelle. Dans cette optique de développement durable, le « schéma de mise en valeur des richesses minières », adopté le 18 mars 2009, instaure des outils pour garantir le respect de l’environnement : le Centre national de recherche et de technologie (CNRT) sur le nickel, une Charte des bonnes pratiques minières, et le Code minier.

Le mix énergétique de la production électrique de la Nouvelle-Calédonie est encore largement dominé par les combustibles fossiles (fioul, charbon) mais le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie affiche de grandes ambitions dans la transition énergétique vers les énergies renouvelables. En 2016, le schéma pour la transition énergétique (STENC) a été adopté. Le STENC fixe les objectifs à l’horizon 2030 pour la réduction de la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre en Nouvelle-Calédonie, ainsi que pour le développement des énergies renouvelables.

PIB : 944 milliards de F.CFP (2015)
PIB par habitant : 3,49 millions de F.CFP (2015)

Participation dans les Programmes Européens

La Nouvelle-Calédonie prend de plus en plus part aux programmes de l’UE. Jusqu’à présent, elle a été impliquée avec succès dans Horizon 2020, Cosme, Erasmus+, BEST2.0 et le Corps européen de solidarité.

Pour plus d’informations, cliquez ici

Président du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie

Louis Mapou est un autochtone kanak de la coalition indépendantiste né le 14 novembre 1958 à Unia, Yaté, au sud de la Nouvelle-Calédonie. Membre du Parti de la libération kanak (Palika), il est président du groupe de l’Union nationale pour l’indépendance (UNI) au Congrès de la Nouvelle-Calédonie depuis 2014. Louis Mapou a étudié la géographie humaine à l’université à Nantes puis à Paris dans les années 1980.

Après un passage à l’ORSTOM (aujourd’hui IRD), il rejoint l’Agence de développement rural et d’aménagement foncier et en devient le directeur général. Il a occupé ce poste de 1998 à 2005.

Entre 2005 et 2014, il a été administrateur d’Eramet, président du conseil d’administration de Koniambo Nickel et administrateur de Sofinor, la branche commerciale de la province Nord.

Membre de la province Sud, il a également été conseiller municipal de Païta de 1989 à 1995 et occupe cette fonction depuis 2020. Élu président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie le 8 juillet 2021, il devient le premier dirigeant indépendantiste à occuper cette fonction sous le statut de l’Accord de Nouméa. La présidence de l’OCTA étant assurée par la Nouvelle-Calédonie, M. Mapou est en outre le président de l’OCTA.